Moteurs de Raison – Chapitre 1

Moteurs de Raison Chapitre 1

Les lumières de l’église brillaient dans un nuage de drones bourdonnants, prélude au sermon à venir. Lony s’y rendait en tant qu’observatrice. Des centaines d’artistes profiteraient du rassemblement pour exposer leurs créations, l’occasion pour elle d’y choisir les plus prometteuses.

Elle avait revêtu une robe estivale pour l’événement, d’un vert sombre contrastant avec sa chevelure noire, surplombée d’une écharpe légère d’un gris d’argent. Un ensemble élégant et discret à la fois.

La rue était baignée de la lumière du soir. Alors qu’elle y marchait, ses pas assurés résonnaient en harmonie avec les échos de conversations alentours et les gazouillis d’oiseaux urbains. D’infimes vibrations parcouraient le sol pavé, qui trahissaient l’activité des machines en contrebas.

De chaque côté de l’allée, les artisans s’activaient au pied des murs en fausses pierres. Sculpteurs, peintres, programmeurs et roboticiens laissaient parler leur créativité avec l’intention de partager leurs œuvres avec la communauté. Les petits détails de ces créations pouvaient receler les plus grands potentiels, et Lony les observait d’un œil expert.

L’administration comptait sur elle pour promouvoir l’artiste le plus prometteur du jour. Fort de ce prestige, l’heureux élu obtiendrait une augmentation de son revenu de base ainsi qu’un accès facilité aux autres cités de la Géode. De cette manière, ils incitaient les citoyens à rester créatifs tandis que les machines subvenaient à l’essentiel de leurs besoins.

Lony remarqua une œuvre particulièrement intéressante. C’était une tarentule robotique, une copie conforme de celles qui peuplaient la Terre d’Origine. Au-delà de son aspect étrange et repoussant, l’artiste avait réussi à y implémenter une beauté fascinante. Ses mouvements étaient si naturels qu’ils provoquaient des réactions de dégoût de la part des passants qui la voyaient courir sur son présentoir et sauter dans les mains de son créateur.

La Terre d’Origine recelait bien des merveilles, mais aussi des horreurs indescriptibles qui stimulaient l’imagination de nombreux artistes. Lony alla admirer la machine de plus près.

« Elle est magnifique ! » s’exclama-t-elle, enthousiaste.

L’ingénieur leva les yeux sur elle. C’était un homme à la peau sombre et à la barbe soignée, vêtu d’une blouse blanche qui lui donnait l’apparence d’un scientifique assuré. Toutefois, les discrètes gouttes de sueur sur son visage lui trahissaient une certaine nervosité.

« Merci, j’ai toujours trouvé que les répliques habituelles manquaient de réalisme, dit-il d’une voix lente, comme s’il peinait à trouver les bons mots. Les gens veulent leur donner un côté “mignon” qui ne respecte pas l’animal d’origine, mon but était de montrer que le réel aussi peut être apprécié.

— C’est une bonne idée. J’ai adoré suivre votre projet en ligne. »

­À ces paroles, un sourire timide illumina le visage de son interlocuteur, qui adopta une gestuelle plus détendue.

« Vous avez suivi mon projet ?

— Bien sûr, depuis longtemps. »

Lony suivait beaucoup de monde sur les réseaux sociaux, c’était un prérequis essentiel à sa fonction. Mais le bonheur sincère de l’ingénieur la ravissait. Au-delà de la qualité de ses créations, elle recherchait une personnalité ouverte, honnête et respectueuse. C’était la raison pour laquelle elle allait rencontrer directement les candidats potentiels avant de faire son choix.

Malheureusement, celui-ci ne serait probablement pas l’élu du jour. Son réseau d’amis était trop petit pour lui donner suffisamment d’influence, et les tarentules ne plaisaient qu’à un public limité. En l’état, Lony pouvait seulement lui donner des conseils subtils afin d’augmenter ses chances de succès futures.

« Vous en avez construit une deuxième, non ? Où est-elle ?

— Elle n’est pas encore prête : ce n’est pas facile de simuler un cerveau d’arachnide. Mais j’aimerais pouvoir la montrer bientôt.

— J’ai hâte de voir comment leur relation va évoluer. Ça aidera le public à s’attacher à ces petites bêtes. » répondit-elle avec un clin d’œil.

La promotion d’une œuvre fonctionnait bien mieux lorsque son créateur avait une histoire à raconter.

À cinquante-sept ans, l’ingénieur avait encore toute la vie devant lui. Une fois qu’il se serait remis de sa dernière rupture amoureuse, Lony estimait qu’il aurait plus d’énergie pour développer sa communauté.

Elle lui souhaita une bonne journée et poursuivit son chemin jusqu’à l’église. L’édifice de métal trônait au milieu d’une place à l’ambiance agitée. Autrefois il avait abrité des raffineries de minerai, mais ces activités avaient été exportées hors de la ville, une fois que la colonie se fût développée, vers des astéroïdes riches en matières premières. Par la suite, des architectes avaient cherché à en faire un lieu de culture et de manifestations.

Ils y avaient ajouté des tours, qui s’élevaient fièrement au-dessus du quartier, et orné la façade de gravures et illustrations qui rappelaient le style baroque de la Terre d’Origine. À présent, le lieu servait presque exclusivement aux sermons du Relai de l’Oracle. Populaires, ces discours trouvaient des spectateurs passionnés dans toutes les cités de la Géode.

Une odeur de pain cuit attira son attention. Elle en trouva la source dans un étalage où une imprimante assemblait des baguettes couche par couche. La pâte cuisait instantanément à mesure que le pain prenait forme. Le vendeur lui fit signe de s’approcher. C’était un grand blond aux gestes méticuleux, dont les lentilles connectées faisaient luire ses yeux d’un éclat orangé.

« Vous voulez en goûter un ? Je les ai conçus pour nourrir la flotte de défense. C’est léger et compact, on peut facilement compresser la pâte dans des bonbonnes de stockage.

— Ils ont l’air délicieux. » complimenta-t-elle.

En vérité, l’alimentation des combattants était déjà parfaitement optimisée. Mais le public voulait participer, se rendre utile en ces temps incertains. L’intention du vendeur était admirable. Rien d’étonnant, car il inondait ses réseaux de messages d’unité et de soutien aux militaires.

Alors que Lony tendait la main vers l’un des pains, un autre homme surgit brusquement dans son dos. Elle l’évita de justesse tandis qu’il saisissait un plateau sur l’étalage et le lançait sur le sol, répandant son contenu sous le regard choqué des passants, dont une partie commença à filmer la scène avec leurs tablettes.

« On les emmerde, ces cons de la flotte ! » s’exclama-t-il à personne en particulier.

D’après son haleine, son taux d’alcoolémie devait avoisiner un pour mille, bien plus que le maximum autorisé. Il toisait le vendeur du haut de ses deux mètres vingt. Il avait le teint pâle et un accent caractéristique des cités d’Odaf, dans la Géode Externe. Ses bras étaient recouverts de muscles gonflés par des traitements hormonaux. Les habitants de cette région utilisaient ce genre de méthodes pour contrer les effets néfastes de l’impesanteur sur le corps humain.

 « Qu’est-ce qu’il te prend ?! s’exclama le vendeur. Tu veux t’attirer la colère de l’Oracle ?

— Ha, tu crois que l’Oracle et son Relai vont nous sauver ? Elle a rien fait pour aider Odaf quand on avait besoin d’elle ! »

La foule avait pris ses distances avec cette rare manifestation de violence physique. Avant que le vendeur ne puisse réagir, l’intrus saisit un second plateau et s’apprêta à le fracasser avec plus de vigueur encore.

Lony lui posa une main sur l’omoplate, reproduisant au mieux la manière dont la mère de l’homme l’apaisait en grandissant. Ce geste inattendu le figea dans son mouvement.

« Tu veux vraiment t’énerver pour ça ? » demanda-t-elle d’une voix douce.

Il respirait bruyamment et la toisait avec hostilité, si bien qu’elle se demanda s’il allait la frapper. Toutefois, elle soutint son regard. Puis, après une seconde d’hésitation, il reposa le plateau et s’éloigna de quelques pas.

« On s’en fiche… »

Elle comprenait sa frustration. Il était loin de sa ville d’origine, et cette distance lui pesait sur les nerfs.C’était prévisible, après un trajet de huit mois dans l’espace, avec son équipage pour seule compagnie. Des policiers s’étaient approchés, reconnaissables à leurs uniformes gris aux bordures mauves. Ils invitèrent poliment l’homme à les suivre le temps de dessaouler.

« Ville de poules mouillées ! lança-t-il, avant de leur emboîter le pas en maugréant.

— Je vous remercie pour votre aide, désolé que ça se soit terminé ainsi, dit le vendeur après que le calme fut retombé.

— Ce n’est rien. » répondit-elle.

Il avait du mal à réprimer son sourire. La diffusion de l’événement sur Internet était certaine de stimuler sa popularité. Déjà, de nombreux curieux venaient contempler l’étalage de l’artisan violemment agressé devant l’église alors qu’il essayait simplement d’aider sa communauté. Il devait être extrêmement chanceux, à moins que…

Oui, il était possible que ces deux-là n’en soient pas à leur première interaction. Ils auraient très bien pu s’être contactés à l’avance et avoir organisé une fausse dispute. Par précaution, Lony jeta un rapide coup d’œil sur leurs réseaux sociaux afin de tester cette hypothèse.

Après un temps de recherche, elle les trouva finalement. Des interactions discrètes, des messages cachés mais bien présents. C’était une tactique habile : utiliser un voyageur inconnu en ville et le faire boire pour donner du réalisme à leur altercation. Quel dommage, elle avait été proche d’élire le vendeur comme candidat potentiel, mais l’administration tenait à décourager ce genre de tactiques.

Après avoir fait le tour de la place,elle soupira. Aucun créateur ne sortait du lot, ce jour-là. Les trois facteurs, créativité, personnalité et popularité, étaient difficiles à atteindre. Mais elle ne perdit pas espoir et se résolut à poursuivre sa prospection après le sermon.

Le Relai lui-même était un bon exemple d’éligibilité. Il avait déjà atteint le plus haut niveau de prestige que la cité d’Améthyste avait à offrir et répandait sa philosophie avec passion. Lony appréciait que ses discours puissent rallier les citoyens autour d’une idéologie centrale. En effet, le Front approchant, la Géode avait plus que jamais besoin d’unité.

Des spectateurs arrivaient de tous les niveaux de la ville, certains à pied et d’autres à vélo. Les audiences attiraient un nombre de fidèles toujours plus important, et l’événement du jour allait probablement battre un nouveau record. Lony observa la foule. Des membres d’au moins dix-sept organisations s’y trouvaient, affiliés à autant de sites physiques et numériques : artisans, transporteurs, sportifs ou encore scientifiques. Elle marcha parmi eux, à l’écoute des conversations les plus proches.

Elle entra dans l’édifice avec la foule et se retrouva au milieu d’une large salle octogonale richement décorée, surmontée d’un plafond en dôme soutenu par huit colonnes. L’endroit était éclairé par une lanterne géante représentant la Géode, l’étoile autour de laquelle la colonie s’était installée voilà plus d’un siècle. Au fond de la salle se trouvait une scène équipée de projecteurs holographiques, lasers et autres artifices destinés à capter l’attention du public le temps d’un spectacle. Lony s’installa à côté d’une pionnière.

Ainsi appelait-on celles et ceux qui suivaient un entraînement intensif dans le but de rejoindre la prochaine vague d’exploration. Cela n’arrivait qu’une fois par génération, car construire un vaisseau interstellaire et former un équipage prenait du temps. Des milliers de colons embarqueraient dans une immense cité qui ferait le voyage vers une étoile cible en l’espace de quelques décennies. Une telle mission représentait un sacrifice énorme, sans retour en arrière possible. Les premiers membres d’équipage mouraient souvent bien avant d’avoir atteint leur destination, laissant à leurs enfants le soin de bâtir un monde nouveau à leur arrivée.

Ceux qui embarquaient dans une telle odyssée cherchaient souvent à fuir quelque chose ou à combler un manque qui les hantait dans leur vie d’origine. La pionnière que Lony observait avait exprimé un grand intérêt pour les sujets tels que le salut et la sécurité, voyant son prochain départ comme une échappatoire face à l’inévitable destruction de tout ce qu’elle connaissait. C’était une triste pensée, de plus en plus répandue à travers la colonie, et le nombre de pionniers volontaires pour cette génération avait explosé ces dernières années.

À la gauche de Lony, un groupe d’enfants vêtus de blanc s’était assemblé sous les yeux attentifs de leurs surveillants. Ils essayaient de contenir leur excitation, anticipant le spectacle à venir. Plus loin, un groupe de sociologues observait attentivement la salle afin de glaner des informations pour leur prochain article. Sujet : les particularités des mouvements de foule dans un contexte pseudo-religieux. Au-dessus d’eux, des drones bardés de capteurs enregistraient la scène dans ses moindres détails.

Une note unique et puissante résonna dans l’alcôve, interrompant les conversations. Ce son annonçait l’arrivée du Relai de l’Oracle. Lony sourit en voyant la silhouette encapuchonnée monter d’un pas lourd sur la scène. En privé, il répondait au nom de Ghiram. Sa démarche accentuait le côté dramatique de son discours à venir, mais trahissait aussi les problèmes de dos dus à son âge avancé. Sa colonne vertébrale avait du mal à supporter le poids de ses cent trente-cinq ans, et ses médecins lui avaient planifié une opération dans les jours à venir.

La note qui avait annoncé son entrée s’était muée en une musique lourde et dramatique. Tandis qu’il marchait, des hologrammes rythmaient chacun de ses pas. Des apparitions de lumière projetées sur la scène représentaient des fidèles dans des postures de soumission, d’acclamations ou encore martiales.

La foule applaudit alors que l’homme, à présent au centre de la scène, relevait sa capuche pour révéler son visage basané. Sa beauté objective allait de pair avec son regard sombre et son large crâne dégarni orné de tatouages stylisés. Levant les bras, il intima le silence à la foule en lui adressant un sourire fatigué.

« Mes amis de la cité d’Améthyste, merci de m’honorer de votre présence aujourd’hui. Mes autres amis de la Géode, merci de m’honorer de votre attention en ce jour sombre. La parole de l’Oracle nous guide, Elle étend nos sens au-delà du possible, veille sur notre avenir, protège le chemin de l’humanité parmi les étoiles et garantit notre salut ! Le Front se rapproche chaque jour et menace de détruire tout ce qui nous est cher, inexorablement, tel un prédateur invisible tapi dans les abysses. Mais nous nous tenons prêts. »

La foule applaudit à nouveau, le discours du Relai de l’Oracle était à présent l’événement le plus regardé du système stellaire.

« Je sais que beaucoup d’entre vous ont peur, que beaucoup d’entre vous se sentent pressés de partir, de quitter la Géode sous l’impulsion d’une recherche de salut, et je les en remercie. Il est de notre devoir d’étendre le domaine de l’humanité, mais notre soif d’extension doit être alimentée par notre curiosité et notre enthousiasme, comme ce fut le cas pour nos pères avant nous. Nous ne devons pas nous laisser pousser par notre instinct primal de survie, relique des aspects sombres de notre passé.

» C’est pourquoi je vous le demande, en tant qu’êtres humains : ne succombez pas à la peur de l’inconnu, ayez foi en l’Oracle car Ses décisions sont justes. Elle nous a protégés jusqu’ici et continuera à le faire. Voici ce qu’Elle m’a annoncé : Elle a d’ores et déjà choisi les combattants en qui Elle placera nos espoirs, de valeureux guerriers qui se révéleront au moment opportun pour nous apporter leur protection.

» Mais mon véritable message est le suivant : chacun d’entre vous est un combattant de l’Oracle. Fidèle ou non, effrayé ou non, vous êtes notre rempart face à l’adversité, vous tous êtes garants de la paix et de Sa parole. Gardez toujours ce message en tête. »

Son regard s’était porté sur le groupe d’enfants dont plusieurs sautillaient sur place, peinant à contenir leur excitation face à tout ce qu’il se passait autour d’eux.

« À présent, il est temps d’honorer les braves âmes qui se sont sacrifiées pour bâtir notre monde. »

Le Relai de l’Oracle se lança dans la longue énumération des hommes et femmes tués durant la fondation de la colonie. C’était une histoire qu’il énonçait à chacun de ses discours et à laquelle les fidèles étaient habitués, mais il trouvait toujours le moyen d’y ajouter des notes différentes. Il mettait l’accent sur des détails nouveaux pour faire vivre une expérience unique à ses spectateurs. Les projections et effets sonores s’animèrent autour de lui, donnant vie à ses contes à mesure qu’il les énonçait.

Au milieu du public captivé par le spectacle, Lony examina les alentours. Elle avait remarqué une anomalie dans la foule. Une silhouette l’avait toisée discrètement à plusieurs reprises. Rien d’anormal jusque-là. Ce qu’elle nota en revanche, c’est que cette personne lui était inconnue. Son visage ne lui donnait aucune information valide, aucun nom ni aucun souvenir. Il ne lui évoquait rien. Pour en avoir le cœur net, Lony se faufila en direction de la courte silhouette qui disparut dans la foule. Elle la suivit jusqu’en bordure d’une des colonnes de la salle, où une ligne nette formée par les spectateurs démarquait la zone d’où la scène était visible.

La silhouette était jeune, une adolescente, visiblement. À l’écart de l’agitation, elle l’observait avec de grands yeux et une expression neutre. Arborant un sourire rassurant, Lony fit quelques pas prudents vers elle, la main tendue en signe d’amitié.

« Qui es-tu ? Je ne t’ai jamais vue par ici. »

C’est alors qu’elle sentit un contact dans son dos, entre ses omoplates, suivi d’une puissante décharge électrique dont le bruit fut noyé par le vacarme ambiant. Elle s’effondra au sol, paralysée. Autour d’elle, au moins trois silhouettes la maintenaient en place.

« Vite, fais ton truc maintenant. »

Fait étrange : elle ne reconnaissait pas la voix de celui qui venait de parler. Sa vision se noircit alors qu’on lui enfonçait quelque chose dans le crâne avec violence. Ce fut la dernière chose qu’elle perçut.

Sur la scène, le Relai de l’Oracle terminait son discours devant une audience captivée.

« À présent, je vais laisser la parole à l’amiral Mirco qui nous a honorés de sa présence ici. Souvenez-vous : gardez votre foi intacte et souhaitez gloire à l’Oracle, car Elle vous connaît mieux que quiconque et sait ce qui est bon pour vous. Que Lony veille sur nous tous ! »

La foule reprit à l’unisson.

« GLOIRE À LONY ! GLOIRE À LONY ! GLOIRE À LONY ! GLOIRE À LONY ! GLOIRE À LONY ! »


C’était le chapitre 1 de Moteurs de Raison, mon roman SF qui sortira le 28 avril. Pour en savoir plus sur l’avancée du projet, vous pouvez me suivre sur Twitter.

Vous pouvez également consulter l’article précédent, décrivant la Géode et ses planètes.

Moteurs de Raison, Chapitre 1 Lony Plume synthétique Blog Léo Perret

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