Monde: Pamora
Sujet: présentation de la planète Pamora et de ses habitants
Date: Novembre 2011
Jeu: Nikotopia’s Battlefield, un jeu de cartes créé par un ami. A l’occasion d’une édition spéciale, il a chargé chaque participant de créer un univers servant de base pour une série de cartes.
Nom : Pamora
Habitants : Pamoriens
Description: la planète Pamora est recouverte d’océans d’où sortent quelques îles montagneuses et une banquise au niveau des pôles. Les tempêtes y sont peu fréquentes mais d’une grande violence. Ceci est dû à un climat assez stable et l’absence de continents pour « modeler » les courants océaniques. Il y règne une intense activité volcanique, concentrée le long des failles et dans les fosses sous-marines. Ces dernières peuvent atteindre 20’000 mètres de profondeur. Pamora possède une lune, Ärienlay.
Des océans à perte de vue
La faune habitant les océans est riche et très variées suivant les latitudes où l’on se trouve. Quelques oiseaux marins et amphibie ont des colonies sur les îles et sur la banquise. Ces espèces font partie des rares formes de vie vivant à l’air libre, avec les humains.
Les créatures marines sont pour beaucoup inoffensives. Les rares exceptions sont gigantesques bestioles (de l’ordre de cinquante mètres) habitant les profondeurs. Potentiellement dangereuses lorsqu’elles s’approchent de la surface, on les éloigne sans problèmes à l’aide d’ultrasons.
L’unique continent émergé de Pamora, Mondleave, constituait nonante-huit pourcent des terres émergées. A cheval entre deux plaques tectoniques instables. Aujourd’hui, Mondleave s’est enfoncé sous les eaux suite à une perturbation géologique encore peu comprise.
Pamora est aux mains des humains, qui sont la seule espèce civilisée de ce monde. Les villes situées à sa surface sont des agglomérations, bâties en creusant dans les îles ou flottant en partie sur les eaux. Quelques villages sous-marins bâtis sur des fonds stables et quelques bases établies sur la banquise complètent la liste des cités que l’on y trouve, mais la plus développée d’entre elle, située sur une île d’une dizaine de kilomètres de longueur –la plus grande de la planète-, ne compte pas plus de vingt mille habitants.
Plusieurs îles ont des sommets aplanis pour en faire de larges plateaux. C’est là que les Pamoriens ont installé leurs spatioports. Les déplacements sur la planète se font pour la plupart en dirigeable, en bateau pour le transport de marchandises plus lourdes, et en avion spatial dans quelques rares cas où la vitesse est prioritaire. Les Pamoriens tirent leur énergie de l’hydrogène contenu dans l’eau des océans.
L’Amiral Leikh Yuran
La situation sur la planète n’est pas stable pour autant. En effet, les bateaux comme les dirigeables sont régulièrement victimes d’attaques pirates, menées depuis des bases dont beaucoup sont méconnues. Pour les combattre, le Centre Décisionnaire Pamorien entretient une flotte de guerre aérienne, marine et sous-marine, placée sous le commandement de l’Amiral Leikh Yuran.
Ayant grandi sur les mers, cet homme en sait beaucoup sur les pirates et la façon d’en venir à bout. Après avoir étudié à l’École militaire d’ Ärienlay, Leikh est rapidement monté en grade jusqu’à acquérir le commandement des flottes. Pour lui, les océans et les cieux sont un immense terrain de jeu où il peut traquer ses proies autant qu’il le souhaite, n’hésitant pas à les combattre lui-même s’il le peut. Grâce à lui, la menace pirate n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était. Partir sur Opposia lui donne l’occasion idéale d’agrandir son terrain de jeu. Il n’a pas d’objectif particulier, ni de haine ni de passion, simplement un désir de gagner.
La planète Pamora vue du ciel
Ärienlay est la lune de Pamora. C’est là que le gros des Pamoriens (ou Ärienléens) s’est installé après la disparition de Mondleave sous les eaux. Elle offre l’avantage de posséder nombre de ressources en son sein, notamment des métaux utiles à la construction de cités à sa surface, et de grandes réserves de glace, sans parler des avantages d’une gravité faible, d’une énergie solaire abondante et d’un accès facile aux astéroïdes proches et à leurs ressources.
Plusieurs métropoles y ont été installées, la plupart étant des dômes au fond des cratères, et dans lesquels des biosphères ont été aménagées. La population y vit dans de bonnes conditions. On estime le nombre d’habitants à environ trente millions d’individus. Les échanges de marchandises entre Pamora et sa lune se font à l’aide de catapultes électromagnétiques, et la plupart des activités pénibles ou dangereuses à mener dans l’orbite des deux corps sont assurées par des robots.
Tensions sur la Lune
Ce mode de vie a des défauts : tout d’abord, le développement économique est lent et difficile à cause des conditions extrêmes auxquelles il faut s’adapter là haut. Ensuite il s’agit de constamment surveiller le nombre d’habitants pour éviter le gaspillage de ressources. Dans ce sens, le Centre Décisionnaire Pamorien limite le nombre d’enfants à deux par famille pour une majeure partie des foyers, et encourage le meilleur brassage de gènes possible. En général, ceux qui ne prennent pas garde à limiter leur consommation sont, la plupart du temps, sévèrement punis.
Dérangés par cette oppression et souvent inconscient de son importance vitale, plusieurs groupes de protestataires se sont formés. Cachés au sein du réseau souterrain d’Ärienlay, ils manifestent leur mécontentement au travers d’attentats réguliers au sein des cités. Leurs cibles de choix sont les bâtiments du Centre Décisionnaire. Le nombre de leurs partisans croît de jour en jour, et ils mènent des raids contre les entrepôts, pillant les ressources qu’ils accusent l’état de garder pour lui.
La menace grandit car les extrémistes se sont désormais allié avec un autre groupe terroriste appelé Artistes de la Destruction. Ce groupe est constitué d’hommes et des femmes estimant qu’il n’y a pas de spectacle plus esthétique qu’une catastrophe naturelle ou une explosion nucléaire. Comptant un grand nombre d’ingénieurs parmi leurs rangs, ils sont très à l’aise avec certains usages de la haute technologie. Cela en fait des alliés de poids pour les révolutionnaires.
Désormais plus puissants de par leur alliance, les deux groupes ont installé des mines orbitales autour d’Ärienlay. Ils menacent également de détourner des astéroïdes sur des points clés du Centre Décisionnaire s’il n’accède pas à leurs revendications.
Le Général Nathaniel Davidson
Conscient de la folie de ce conflit, Nathaniel Davidson s’emploie à combattre les protestataires depuis plusieurs années déjà. Sur ses instructions, la flotte a détruit la plupart des astéroïdes pouvant constituer une menace pour les villes Ärienléennes. Il a aussi envoyé une armada de robots ouvrier désactiver les mines orbitales.
Comme Leikh, Nathaniel a étudié à l’académie militaire. S’étant révélé un stratège hors pair, il a rarement quitté sa station spatiale, en orbite haute autour de Pamora. Il coordonne des opérations de nettoyage des réseaux souterrains par des soldats et des petits robots de patrouille. Il a également supervisé l’installation d’un vaste système de sécurité destiné à prévoir les prochains attentats et raids. Sans qu’ils le sachent forcément, des milliers de citoyens lui doivent la vie. Mais l’ennemi, bien organisé, a déjà montré une grande capacité à surgir de n’importe où. C’est la raison principale pour laquelle le conflit s’éternise, et risquera tôt ou tard d’atteindre un seuil critique.
Arriva l’arbitre
L’arbitre se déplace entre les mondes, et contacte leurs habitants pour les inviter à envoyer des combattants participer à une vaste compétition d’arène sur un continent du nom d’Opposia. Le camp gagnant se voit récompensé par un matériau aux propriétés fabuleuses: le Densium.
Lorsque le portail vers Opposia s’ouvrit, non loin d’une base militaire flottante de Pamora, Leikh Yuran en fut le premier informé. Il contacta aussitôt le Centre Décisionnaire, qui relaya la nouvelle à Nathaniel Davidson. Après avoir étudié les diverses propriétés du Densium, il s’avère que ce minerai aurait le potentiel de faire resurgir un continent à la surface de Pamora et d’enfin y permettre le retour des humains à sa surface.
Après avoir reçu l’accord du gouvernement, Nathaniel ne perdit pas de temps. Il contacta les leaders révolutionnaires et ceux des Artistes de la Destruction, leur expliqua les enjeux et proposa une trêve. Certes, ils pouvaient se contenter d’envoyer des soldats et des robots se battre dans ce monde inconnu. Mais leur victoire était dans les intérêts de ceux qui souhaitaient une plus grande quantité de ressources par personne. De même, les Artistes de la Destruction pourraient y pratiquer leur « art » sans problèmes, et ils ne seraient pas une grande perte en cas d’échec.
Les leaders révolutionnaires acceptèrent grâce aux talents de diplomate du général, mais à une condition : que lui aussi les y accompagne. Nathaniel accepta, conscient toutefois qu’il ne serait pas aussi utile que son collègue Leikh aussi proche des combats.
Ils avaient droit à une armée de dix-mille combattants. Sélectionnant soigneusement les soldats, robots, révolutionnaires et Artistes de la destruction qui partiraient, ils s’équipèrent et franchirent le portail.
A eux de montrer à ces mondes rivaux la puissance des armées de Pamora-Ärienlay.
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